Le concept de démocratie liquide a été détaillé par Bryan Ford dans son article Delegative Democracy. Ses principes sont les suivants :
Choix du rôle : Chaque membre peut choisir d'occuper soit un rôle passif en qualité d'individu, soit un rôle actif en qualité de délégué. On note ici la différence avec la forme représentative où seulement des représentants spécifiques sont autorisés. Les délégués peuvent choisir l'importance et le domaine de leur implication.
Facilité d'accès : La difficulté et le coût engendré par le fait de devenir un délégué sont faibles. Il n'y a ni frais de campagne ni de compétition élective induite.
Délégation d'autorité : Les délégués exercent leur pouvoir dans les processus d'organisation en leur nom et au nom des individus qui les ont choisi en tant que délégué. Différents délégués peuvent, néanmoins, exercer différents niveaux de pouvoir décisionnel.
Confidentialité : Pour éviter la pression sociale ou la contrainte qui pourraient influencer les individus, les votes sont à bulletins secrets.
Responsabilité des délégués : Afin d'assurer la responsabilité des délégués envers leurs électeurs et la communauté au sens large, toutes leurs décisions sont prises en public.
Spécialisation par re-délégation : Les délégués ne peuvent pas uniquement agir directement au nom des individus, ils peuvent aussi déléguer leur pouvoir entre eux. Le délégué choisi sera alors considéré comme spécialiste d'un domaine.
Les variations autour de ce modèle général existent. Par exemple, dans "Joy of Revolution", les délégués peuvent devenir spécialistes par le seul vote des individus. De plus, ces principes généraux peuvent se voir agrémentés de « fluidité » de telle sorte que les individus puissent réviser leur vote à n'importe quel moment, en changeant de délégué pour en récuser un qui ne se comporterait pas comme attendu, ou seulement parce que leur vision du problème a évolué.
Choix du rôle : Chaque membre peut choisir d'occuper soit un rôle passif en qualité d'individu, soit un rôle actif en qualité de délégué. On note ici la différence avec la forme représentative où seulement des représentants spécifiques sont autorisés. Les délégués peuvent choisir l'importance et le domaine de leur implication.
Facilité d'accès : La difficulté et le coût engendré par le fait de devenir un délégué sont faibles. Il n'y a ni frais de campagne ni de compétition élective induite.
Délégation d'autorité : Les délégués exercent leur pouvoir dans les processus d'organisation en leur nom et au nom des individus qui les ont choisi en tant que délégué. Différents délégués peuvent, néanmoins, exercer différents niveaux de pouvoir décisionnel.
Confidentialité : Pour éviter la pression sociale ou la contrainte qui pourraient influencer les individus, les votes sont à bulletins secrets.
Responsabilité des délégués : Afin d'assurer la responsabilité des délégués envers leurs électeurs et la communauté au sens large, toutes leurs décisions sont prises en public.
Spécialisation par re-délégation : Les délégués ne peuvent pas uniquement agir directement au nom des individus, ils peuvent aussi déléguer leur pouvoir entre eux. Le délégué choisi sera alors considéré comme spécialiste d'un domaine.
Les variations autour de ce modèle général existent. Par exemple, dans "Joy of Revolution", les délégués peuvent devenir spécialistes par le seul vote des individus. De plus, ces principes généraux peuvent se voir agrémentés de « fluidité » de telle sorte que les individus puissent réviser leur vote à n'importe quel moment, en changeant de délégué pour en récuser un qui ne se comporterait pas comme attendu, ou seulement parce que leur vision du problème a évolué.