Au sein de la démocratie athénienne, la pratique du tirage au sort de magistrats était considérée, notamment par Platon et Aristote, comme caractérisant la démocratie. Il était notamment pratiqué pour désigner les membres de la Boulè, ou certains citoyens devant siéger au tribunal populaire. Dans De l'esprit des lois, Montesquieu reprend cette conception de la démocratie comme régime où le suffrage a lieu par le sort, là ou l’élection « est de l'ordre de l'aristocratie ». Elle est aujourd'hui reprise et valorisée par le philosophe Jacques Rancière, comme conséquence de l'idée que la politique n'est pas une affaire de spécialiste. Plus récemment, Étienne Chouard diffuse sur internet l'idée du tirage au sort, notamment appliquée au processus constituant.
Le tirage au sort est utilisé en démocratie en vue de garantir l'égalité politique, améliorer la représentativité, et éviter la corruption.[réf. nécessaire] Il est en ce sens associé à des mandats relativement courts dans la démocratie athénienne (de l'ordre de un an) et a une obligation de reddition des comptes de la part des tirés au sort. Le tirage est généralement associé à des mesures de démocratie directe comme, le vote des lois directement par les citoyens.
Au Canada et plus particulièrement en Colombie-Britannique, le tirage au sort a été employé en 2001, pour la formation d'une assemblée ayant pour but la réforme du mode de scrutin. En France le tirage au sort est aujourd'hui employé pour la formation de jury d'assises.
Le tirage au sort est utilisé en démocratie en vue de garantir l'égalité politique, améliorer la représentativité, et éviter la corruption.[réf. nécessaire] Il est en ce sens associé à des mandats relativement courts dans la démocratie athénienne (de l'ordre de un an) et a une obligation de reddition des comptes de la part des tirés au sort. Le tirage est généralement associé à des mesures de démocratie directe comme, le vote des lois directement par les citoyens.
Au Canada et plus particulièrement en Colombie-Britannique, le tirage au sort a été employé en 2001, pour la formation d'une assemblée ayant pour but la réforme du mode de scrutin. En France le tirage au sort est aujourd'hui employé pour la formation de jury d'assises.